jeudi 7 mars 2013

Jour 37 : Le grand jour...toute l'histoire !




Jour 37

26 février 2013

À la demande générale...toute l'histoire en une page, pour ne pas en perdre le fil !

Vous comprendrez que j'ai rédigé cette portion du blogue avec un peu de retard...effets post-opératoires obligent !

Il y a longtemps que je n'avais pas dormi aussi bien ! Vive les massages de chéri ! N'eut été de la quantité phénoménale d'eau ingurgitée la veille en raison du fait que je devais être à jeun, j'aurais facilement pu fermer les yeux vers 22h00 et ne les ouvrir qu'au réveil vers 6h00. Mais, ma vessie qui contient pourtant 750 ml de ce précieux liquide qu'est mon urine, a atteint sa pleine capacité trois fois dans la nuit. Par chance, je suis capable de suivre le trajet jusqu'à la toilette les yeux entrouverts car, mes petits hamsters de cerveau auraient grimpé dans leur roulette et l'insomnie aurait eu raison de moi ! J'ai conservé juste assez de jus de pomme chaud (petite expression familiale pour décrire le précieux liquide) pour remplir le petit contenant stérile que je devais remettre aux infirmiers à mon arrivée.

Après une chaude douche, j'ai enlevé tous mes body-percing, enfilé des vêtements confortables et je me suis préparer un succulent petit-déjeuner. L'infirmier m'a ensuite appelé pour me rappeler d'être à jeun. Mouhahahaha ! Est-ce que je vous ai eu ? Et bien l'infirmière de l'accueil, elle, s'est fait prendre car je lui ai fait la blague lorsqu'elle ma posé la question fatidique ! Rappelez-vous, l'humour aide au stress !

Nous sommes arrivées à l'hôpital à l'heure convenue la veille, soit 7h30. L'infirmière est venir nous accueillir et m'a posé les questions d'usage. Puis, ce fut au tour de l'anesthésiste et du Dr Moïse. Fait rassurant, on a choisi de ne pas m'injecter (perfusion) de DDAVP,un médicament antihémorragique que je reçois normalement avant une intervention en raison de mon problème de coagulation sanguine et qui pourrait être responsable de ma capsulite. On m'a envoyé passer des radiographies, j'ai enfilé ma super jaquette sans bobette, mon bonnet de douche, mes superbes chaussettes couleur ciel et puis, j'ai attendu ou plutôt, on a attendu, encore et encore jusqu'à ce que le préposé aux bénéficiaires s'empare de ma civière vers 11h10.

Il était grand temps qu'on vienne me chercher car, chéri n'aurait pas survécu ! Il manquait de s'étouffer avec sa gorgée de café à chaque fois que j'osais bouger les jambes ! Comme il avait épluché le journal de Montréal au complet, ne voulait pas m'aider à faire le mot-croisé et avait tout analysé ce qui se déroulait autour dans les moindres détails (déformation professionnelle), il s'était donné comme mission de protéger activement son territoire de chasse contre tout regard qui oserait se diriger vers mon entre-jambe. AH! Ce chéri ! Blague à part, je commençais à avoir hâte moi aussi. À vrai dire, je me demandais si j'aurais le temps de me rendre chez mon Tortionnaire après l'opération car il devait quitter à 14h00.

Je me suis alors laisser porter vers la salle d'opération...

J'ai traversé le grand corridor menant au lieu de torture et je l'avoue, la frousse m'a prise ! Je ne me suis pas laisser envahir longtemps par ce sentiment, mais j'ai alors pris conscience que je ne pouvais plus reculer. 

Une fois entrée dans la salle, ma curiosité a pris le dessus. Mes yeux allaient dans tous les sens. Dr Moïse se tenait à ma droite et regardait attentivement mes radiographies. Ses deux assistants blaguaient dans un coin tandis que l'infirmière tentait désespérément de me piquer la main afin d'installer le soluté. L'anesthésiste vérifiait ses instruments et se préparait à ouvrir le gaz afin que s'en dégage ce merveilleux sédatif, le Propofol, qui me permettrait d'oublier ma présence en ces lieux et la douleur, l'espace de quelques minutes. J'aurais bien aimé soulever la tête pour parfaire mon observation  des équipements médicaux qui m'entouraient, mais je devais éviter de bouger afin de faciliter la tâche de l'infirmière. Finalement, cette dernière n'a pas réussi à me piquer dans la main. Au bout de trois tentatives et des dizaines d'excuses, elle m'a finalement piqué dans le pli du bras droit. Que voulez-vous, j'ai la couenne dure ! J'ai bien tenté de la rassurer en lui disant que ses piqûres ne me dérangeaient guère. J'ai même fais des blagues, mais elle était tout de même mal à l'aise. Elle avait également l'impression de retarder le médecin et son équipe. Madame Sourire, tout de bleu vêtu et couchée sur le dos dans sa petite civière dorée n'avait aucun pouvoir rassurant sur elle !

Une fois bien branchée, le Dr Moïse a donné ses dernières instructions à ses assistants et s'est approché de moi. Comme il m'avait souvent fait l'éloge de ma jeunesse en raison du fait que mes chances de guérison étaient excellentes à l'aube de mes 40 ans, il a repris le même discours sachant fort bien que cela allait provoquer chez-moi un sentiment de satisfaction. J'étais en effet sous son charme ! Sa belle petite jeunesse, comme il aime me surnommer, il allait en prendre bien soin ! Je revois encore son visage stupéfait, lors du premier rendez-vous,lorsque je lui ai mentionné mon âge et le fait que j'avais deux filles âgées respectivement de 10 et 14 ans ! Il m'a alors voulu me rassurer en me disant que tout allait bien aller. Je lui ai répondu que je le savais déjà parce que je l'adorais ! Il m'a répondu : ''Je vous aime aussi, mais je n'ai aucune chance, votre conjoint vous attend dans la salle à côté ! '' Nous avons éclaté de rire et je me suis évanouie dans son regard rieur et plus que rassurant ! Il était 11h16.


Le réveil à été plus que brutal ! J'avais le bras positionné à l'arrière de la tête et les néons de la salle de réveil me transperçaient les yeux ! J'étais-là, immobile, couchée sur le dos et branchée sur une machine qui prenait ma pression aux cinq minutes. J'avais l'impression d'être dans une séance de bronzette cauchemardesque sur une plage qui pullule de petits bonhommes blancs contrôlant des machines à la sonorité infernale !

La douleur était tellement intense, plus intense que je ne l'avais imaginé ! L'infirmière, qui était positionné à ma droite, m'a demandé d'évaluer ma douleur sur une échelle de 10. Je lui ai répondu 9 et lui précisant que j'étais habituellement assez tolérante à la douleur. Elle m'a alors injecté une bonne dose de morphine (3 mg). Comme la douleur était encore très présente et craignant les effets secondaires de la morphine, je lui ai alors demandé si on pouvait positionner mon bras autrement. Je croyais que cela réglerait le problème. Elle a alors fait venir le Dr Moïse qui a constaté ma souffrance et a dégagé mon bras pour le placer le long de mon corps. Il a ensuite demandé à ce que l'on m'injecte une autre dose de morphine (3 mg). J'ai aussitôt senti l'effet de l'analgésique opioïde qui circulait maintenant très librement dans mes veines et je suis allée rejoindre Morphée. En passant, saviez-vous que Morphée était le Dieu grec du sommeil et des rêves et qu'on lui doit le nom de la Morphine ? C'était plus fort que moi, il me fallait vous en informer !

On m'a conduit dans la salle commune vers 12h45. Je dormais encore. Chéri s'est penché vers moi pour m'embrasser le front et je me suis éveillée en douceur, saoulée par la Morphine et la douce odeur réconfortante de son parfum. Terminé, c'était terminé !

Je n'avais pas aussitôt ouvert les yeux, que je m'informais sur l'heure du passage de la physiothérapeute et les examens qu'ils me restaient à faire afin de pouvoir, le plus rapidement possible quitter l'hôpital. Je savais que mon Tortionnaire devait quitter la clinique à 14h00 et qu'il m'attendait pour des manipulations post-opératoires. Comme je voulais maximiser mes chances de guérison, je n'allais pas laisser passer cette chance ! Il me restait donc une heure pour déguerpir ! J'ai donc appelé l'infirmière de garde et lui ai demandé si la physiothérapeute pouvait passer dans les prochaines minutes. Elle m'a répondu par l'affirmative.

Manon, un collègue de mon Tortionnaire m'a gentiment travaillé le bras. Je dis gentiment parce ses manipulations n'ont pas été trop douloureuses et que je n'ai pas eu à changer de position. Je suis restée confortablement assise dans le lit. Je savais que mon Tortionnaire, lui, ne m'épargnerait pas. C'était nécessaire et je m'y étais préparé ! Elle m'a ensuite fait quelques recommandations d'exercices dont celui de l'ange qui exige que je lève mes bras au dessus de la tête pour aller joindre mes mains.





Je suis capable de mettre mon bras derrière ma tête ! 

L'infirmière m'a ensuite expliqué que je pourrais quitter lorsque je serais allée aux toilettes. J'ai donc tenté de me lever, avec l'aide de chéri pour prendre place dans la chaise. Erreur ! Trop pressée la madame et totalement inconsciente ! J'ai été soudainement prise d'une nausée effroyable et j'ai pensé perdre connaissance ! Chéri s'est empressée de m'éponger le front avec une débarbouillette d'eau glacée, de me mettre un sac de glace dans le cou et de pencher la chaise. Il ne lui manquait qu'un petit habit blanc ! Rire !

Au bout de dix minutes, une fois la nausée passée, j'ai fait une nouvelle tentative qui s'est encore soldée par des nausées et des étourdissements. Il fallait me rendre à l'évidence, je ne sortirais pas à temps pour ma visite chez la Tortionnaire. Chéri l'a alors contacté pour l'informer de mon état et ils ont convenu que les manipulations auraient lieu le lendemain. Il s'est montré rassurant en expliquant que les manipulations post-opératoires devaient avoir lieu dans les 24 heures. Ses paroles ont mis un baume sur mon empressement !

J'ai finalement réussie à sortir de l'hôpital vers 15h00, chancelante. J'ai dormi pendant tout le trajet pour me rendre à la maison. Lorsque j'ai franchi le seuil de la porte, je me suis empressée d'aller enfiler mon pyjama et j'ai mis une bonne soupe sur le feu. J'ai demandé à chéri de m'accompagner pour faire quelques exercices. Mon bras était lourd en raison de la forte dose d'anesthésiants administrée pendant l'opération et je devais être assistée de quelqu'un lors des séances d'exercices. Je devais également multiplier ces séances au maximum pendant le premières 24 heures. 

Après avoir beaucoup souffert et beaucoup pleurer de douleur, mais surtout de satisfaction car je retrouvais enfin une certaine mobilité, j'ai fait une sieste...une très longue sieste reposante à souhait. C'était la première fois que je ressentais aucune douleur en dormant ! Quelle immense satisfaction !!!

La suite, demain ou peut-être plus tard...selon mon état ! Madame Sourire



Jour 37 : C'est le grand jour ! La fin !

Jour 37

26 février 2013

Le réveil à été plus que brutal ! J'avais le bras positionné à l'arrière de la tête et les néons de la salle de réveil me transperçaient les yeux ! J'étais-là, immobile, couchée sur le dos et branchée sur une machine qui prenait ma pression aux cinq minutes. J'avais l'impression d'être dans une séance de bronzette cauchemardesque sur une plage qui pullule de petits bonhommes blancs contrôlant des machines à la sonorité infernale !

La douleur était tellement intense, plus intense que je ne l'avais imaginé ! L'infirmière, qui était positionné à ma droite, m'a demandé d'évaluer ma douleur sur une échelle de 10. Je lui ai répondu 9 et lui précisant que j'étais habituellement assez tolérante à la douleur. Elle m'a alors injecté une bonne dose de morphine (3 mg). Comme la douleur était encore très présente et craignant les effets secondaires de la morphine, je lui ai alors demandé si on pouvait positionner mon bras autrement. Je croyais que cela réglerait le problème. Elle a alors fait venir le Dr Moïse qui a constaté ma souffrance et a dégagé mon bras pour le placer le long de mon corps. Il a ensuite demandé à ce que l'on m'injecte une autre dose de morphine (3 mg). J'ai aussitôt senti l'effet de l'analgésique opioïde qui circulait maintenant très librement dans mes veines et je suis allée rejoindre Morphée. En passant, saviez-vous que Morphée était le Dieu grec du sommeil et des rêves et qu'on lui doit le nom de la Morphine ? C'était plus fort que moi, il me fallait vous en informer !

On m'a conduit dans la salle commune vers 12h45. Je dormais encore. Chéri s'est penché vers moi pour m'embrasser le front et je me suis éveillée en douceur, saoulée par la Morphine et la douce odeur réconfortante de son parfum. Terminé, c'était terminé !

Je n'avais pas aussitôt ouvert les yeux, que je m'informais sur l'heure du passage de la physiothérapeute et les examens qu'ils me restaient à passer afin de pouvoir, le plus rapidement possible quitter l'hôpital. Je savais que mon Tortionnaire devait quitter la clinique à 14h00 et qu'il m'attendait pour des manipulations post-opératoires. Comme je voulais maximiser mes chances de guérison, je n'allais pas laisser passer cette chance ! Il me restait donc une heure pour déguerpir ! J'ai donc appelé l'infirmière de garde et lui ai demandé si la physiothérapeute pouvait passer dans les prochaines minutes. Elle m'a répondu par l'affirmative.

Manon, un collègue de mon Tortionnaire m'a gentiment travaillé le bras. Je dis gentiment parce ses manipulations n'ont pas été trop douloureuses et que je n'ai pas eu à changer de position. Je suis restée confortablement assise dans le lit. Je savais que mon Tortionnaire, lui, ne m'épargnerait pas. C'était nécessaire et je m'y étais préparé ! Elle m'a ensuite fait quelques recommandations d'exercices dont celui de l'ange qui exige que je lève mes bras au dessus de la tête pour aller joindre mes mains.





Je suis capable de mettre mon bras derrière ma tête ! 

L'infirmière m'a ensuite expliqué que je pourrais quitter lorsque je serais allée aux toilettes. J'ai donc tenté de me lever, avec l'aide de chéri pour prendre place dans la chaise. Erreur ! Trop pressée la madame et totalement inconsciente ! J'ai été soudainement prise d'une nausée effroyable et j'ai pensé perdre connaissance ! Chéri s'est empressée de m'éponger le front avec une débarbouillette d'eau glacée, de me mettre un sac de glace dans le cou et de pencher la chaise. Il ne lui manquait qu'un petit habit blanc ! Rire !

Au bout de dix minutes, une fois la nausée passée, j'ai fait une nouvelle tentative qui s'est encore soldée par des nausées et des étourdissements. Il fallait me rendre à l'évidence, je ne sortirais pas à temps pour ma visite chez la Tortionnaire. Chéri l'a alors contacté pour l'informer de mon état et ils ont convenu que les manipulations auraient lieu le lendemain. Il s'est montré rassurant en expliquant que les manipulations post-opératoires devaient avoir lieu dans les 24 heures. Ses paroles ont mis un baume sur mon empressement !

J'ai finalement réussie à sortir de l'hôpital vers 15h00, chancelante. J'ai dormi pendant tout le trajet pour me rendre à la maison. Lorsque j'ai franchi le seuil de la porte, je me suis empressée d'aller enfiler mon pyjama et j'ai mis une bonne soupe sur le feu. J'ai demandé à chéri de m'accompagner pour faire quelques exercices. Mon bras était lourd en raison de la forte dose d'anesthésiants administrée pendant l'opération et je devais être assistée de quelqu'un lors des séances d'exercices. Je devais également multiplier ces séances au maximum pendant le premières 24 heures. 

Après avoir beaucoup souffert et beaucoup pleurer de douleur, mais surtout de satisfaction car je retrouvais enfin une certaine mobilité, j'ai fait une sieste...une très longue sieste reposante à souhait. C'était la première fois que je ressentais aucune douleur en dormant ! Quelle immense satisfaction !!!

La suite, demain ou peut-être plus tard...selon mon état ! Madame Sourire


samedi 2 mars 2013

Jour 37 : C'est le grand jour ! La suite...

Jour 37

26 février 2013

Alors, qu'est-ce qu'on racontait ? Ah oui, je me suis alors laisser porter vers la salle d'opération...

J'ai traversé le grand corridor menant au lieu de torture et je l'avoue, la frousse m'a prise ! Je ne me suis pas laisser envahir longtemps par ce sentiment, mais j'ai alors pris conscience que je ne pouvais plus reculer. 

Une fois entrée dans la salle, ma curiosité a pris le dessus. Mes yeux allaient dans tous les sens. Dr Moïse se tenait à ma droite et regardait attentivement mes radiographies. Ses deux assistants blaguaient dans un coin tandis que l'infirmière tentait désespérément de me piquer la main afin d'installer le soluté. L'anesthésiste vérifiait ses instruments et se préparait à ouvrir le gaz afin que s'en dégage ce merveilleux sédatif, le Propofol, qui me permettrait d'oublier ma présence en ces lieux et la douleur, l'espace de quelques minutes. J'aurais bien aimé soulever la tête pour parfaire mon observation  des équipements médicaux qui m'entouraient, mais je devais éviter de bouger afin de faciliter la tâche de l'infirmière. Finalement, cette dernière n'a pas réussi à me piquer dans la main. Au bout de trois tentatives et des dizaines d'excuses, elle m'a finalement piqué dans le pli du bras droit. Que voulez-vous, j'ai la couenne dure ! J'ai bien tenté de la rassurer en lui disant que ses piqûres ne me dérangeaient guère. J'ai même fais des blagues, mais elle était tout de même mal à l'aise. Elle avait également l'impression de retarder le médecin et son équipe. Madame Sourire, tout de bleu vêtu et couchée sur le dos dans sa petite civière dorée n'avait aucun pouvoir rassurant sur elle !


Une fois bien branchée, le Dr Moïse a donné ses dernières instructions à ses assistants et s'est approché de moi. Comme il m'avait souvent fait l'éloge de ma jeunesse en raison du fait que mes chances de guérison étaient excellentes à l'aube de mes 40 ans, il a repris le même discours sachant fort bien que cela allait provoquer chez-moi un sentiment de satisfaction. J'étais en effet sous son charme ! Sa belle petite jeunesse, comme il aime me surnommer, il allait en prendre bien soin ! Je revois encore son visage stupéfait, lors du premier rendez-vous,lorsque je lui ai mentionné mon âge et le fait que j'avais deux filles âgées respectivement de 10 et 14 ans ! Il m'a alors voulu me rassurer en me disant que tout allait bien aller. Je lui ai répondu que je le savais déjà parce que je l'adorais ! Il m'a répondu : ''Je vous aime aussi, mais je n'ai aucune chance, votre conjoint vous attend dans la salle à côté ! '' Nous avons éclaté de rire et je me suis évanouie dans son regard rieur et plus que rassurant ! Il était 11h16.


La fin...dans le prochain blogue...Madame Sourire







Jour 37 : C'est le grand jour ! Première partie

Jour 37

26 février 2013

Vous comprendrez que j'ai rédigé cette portion du blogue avec un peu de retard...effets post-opératoires obligent !

Il y a longtemps que je n'avais pas dormi aussi bien ! Vive les massages de chéri ! N'eut été de la quantité phénoménale d'eau ingurgitée la veille en raison du fait que je devais être à jeun, j'aurais facilement pu fermer les yeux vers 22h00 et ne les ouvrir qu'au réveil vers 6h00. Mais, ma vessie qui contient pourtant 750 ml de ce précieux liquide qu'est mon urine, a atteint sa pleine capacité trois fois dans la nuit. Par chance, je suis capable de suivre le trajet jusqu'à la toilette les yeux entrouverts car, mes petits hamsters de cerveau auraient grimpé dans leur roulette et l'insomnie aurait eu raison de moi ! J'ai conservé juste assez de jus de pomme chaud (petite expression familiale pour décrire le précieux liquide) pour remplir le petit contenant stérile que je devais remettre aux infirmiers à mon arrivée.

Après une chaude douche, j'ai enlevé tous mes body-percing, enfilé des vêtements confortables et je me suis préparer un succulent petit-déjeuner. L'infirmier m'a ensuite appelé pour me rappeler d'être à jeun. Mouhahahaha ! Est-ce que je vous ai eu ? Et bien l'infirmière de l'accueil, elle, s'est fait prendre car je lui ai fait la blague lorsqu'elle ma posé la question fatidique ! Rappelez-vous, l'humour aide au stress !

Nous sommes arrivées à l'hôpital à l'heure convenue la veille, soit 7h30. L'infirmière est venir nous accueillir et m'a posé les questions d'usage. Puis, ce fut au tour de l'anesthésiste et du Dr Moïse. Fait rassurant, on a choisi de ne pas m'injecter (perfusion) de DDAVP,un médicament antihémorragique que je reçois normalement avant une intervention en raison de mon problème de coagulation sanguine et qui pourrait être responsable de ma capsulite. On m'a envoyé passer des radiographies, j'ai enfilé ma super jaquette sans bobette, mon bonnet de douche, mes superbes chaussettes couleur ciel et puis, j'ai attendu ou plutôt, on a attendu, encore et encore jusqu'à ce que le préposé aux bénéficiaires s'empare de ma civière vers 11h10.

Il était grand temps qu'on vienne me chercher car, chéri n'aurait pas survécu ! Il manquait de s'étouffer avec sa gorgée de café à chaque fois que j'osais bouger les jambes ! Comme il avait épluché le journal de Montréal au complet, ne voulait pas m'aider à faire le mot-croisé et avait tout analysé ce qui se déroulait autour dans les moindres détails (déformation professionnelle), il s'était donné comme mission de protéger activement son territoire de chasse contre tout regard qui oserait se diriger vers mon entre-jambe. AH! Ce chéri ! Blague à part, je commençais à avoir hâte moi aussi. À vrai dire, je me demandais si j'aurais le temps de me rendre chez mon Tortionnaire après l'opération car il devait quitter à 14h00.

Je me suis alors laisser porter vers la salle d'opération...

La suite dans la deuxième partie du récit...pour vous faire languir un peu ! Madame Sourire




vendredi 1 mars 2013

Jours 34,35 et 36 : Repos, repos et repos !

Jours 34, 35 et 36

23, 24 et 25 février 2013

Le grand jour approche et je devais me reposer. J'ai ai donc profité pour faire une grande marche dans les bois avec ma copine Nathalie, me blottir dans le sofa avec une doudou pour lire, écouter des films avec chéri et me coucher tôt. Je me suis finalement permis une dernier verre de vin en écoutant TMEP dimanche soir...une tradition de la maison ! Pour ce qui est des autres recommandations des infirmiers et des médecins, je les ai respecté à la lettre !


Plus le temps avance et plus mon angoisse diminue. Une seule petite source de stress demeure : la certitude de retrouver, suite à l'opération, cette douleur intense que j'ai ressenti pendant les quatre longues heures de ma luxation. Ce mal est inscris au plus profond de mon être, je n'y peux rien ! 

Un avantage dans toute cette histoire, chéri est aux petits soins ! J'ai eu le droit à un loooooooooooong massage relaxant à souhait et il sera à mes côtés toute la journée demain.Cela m'apaise grandement ! 

Les infirmiers m'ont appelé à trois reprises afin de me donner les dernières directives et s'enquérir de mon état de santé actuel. Ils ont changé l'heure de mon opération deux fois et ont beaucoup insisté sur le fait d'être à jeun à compter de minuit; pas même le droit d'avaler de l'eau en brossant les dents. Au troisième appel, j'en avais fait une blague : aux deux minutes, je leur demandais s'ils n'oubliaient pas de m'informer que je devais être à jeun !
Non, mais, il faut y mettre une touche d'humour si on veut éviter de faire augmenter le stress !D'ailleurs, je me promets bien de rire un peu demain ! 

Si tout va bien, je ferai mon entrée à l'hôpital Anna-Laberge de Châteauguay à 7h30 et je serai opérée à 10h00. Je pourrai quitter deux heures plus tard pour me rendre chez mon Tortionnaire favori qui procédera à des manipulations post-opératoires essentielles à ma réhabilitation.

Allez ! Ça suffit pour aujourd'hui !

Bonne nuit ! Madame Sourire

jeudi 28 février 2013

Jour 33 : Pleurer ça soulage !

Jour 33

22  février 2013

Je vous le confirme, pleurer ça soulage ! Alors ceux qui se retiennent de le faire, tant pis car, ils risquent fort de se créer d'autres problèmes. Moi, j'ai décidé de me donner le droit de me soulager sur le champs, sans trop ressentir de culpabilité. La plupart du temps, je ne pleure pas longtemps. Mais, à chaque fois que j'ouvre le robinet, je ressens par la suite un bien-être sans pareil ! Il y a une chaleur réconfortante qui envahit mon plexus solaire (région du corps associé aux émotions, voir photo) et qui me libère de toute tension.


Parfois, il m'arrive encore de m'excuser quand je déverse mon petit torrent de larmes en présence d'une autre personne. Je demande pardon lorsque je constate que cela crée un malaise chez l'autre. Voilà encore une preuve de ma trop grande propension à vouloir porter ce qui ne m'appartient pas sur mes épaules, soit l'inconfort des autres ! Qui va réussir à me dompter ? Le cours de la vie et un peu de moi-même probablement ! Rire...

Je m'amuse souvent à analyser la réaction des gens suite à mes déversements subis. Quelques amis proches m'ont également fait part de leur opinion à ce sujet. À leur avis et après analyse, nous en venons à la conclusion que certaines personnes, surtout celles qui ne font pas partie de mon cercle intime d'amis ou de parents, mettent en avant plan ma grande capacité de résilience. Elles se disent : '' Ben voyons, elle pleure, ça  ne se peut pas ! Elle a tellement surmonté d'épreuves dans la vie, elle ne peut pas pleurer pour cela ! Elle va passer au travers car elle l'a toujours fait ! Elle n'a pas besoin de mon aide, ça va lui passer !...''

Les gens ne s'imaginent pas à quel point toutes ces épreuves nous rendent sensibles et vulnérables. Et par vulnérabilité, je n'entends pas être marquée d'une certaine fragilité émotionnelle qui m'empêcherait de combattre quoi que ce soit.Cela signifie plutôt se sentir confortable avec l'émotion vécue pour ensuite la transposer dans notre quotidien en faisant des choix émotionnels judicieux. Si je pleure, c'est que je vis quelque chose d'important qui m'amène à voyager en moi, à comprendre une situation qui me perturbe et qui demande que je m'y attarde pour trouver une quelconque solution. Je peux choisir de ne pas en tenir compte et de la refouler ou je peux choisir d'y faire face et de grandir avec elle.

Pleurer ça soulage , mais c'est aussi symbole d'une grande intelligence émotionnelle !

Plusieurs être humains ont une grande intelligence car leurs connaissances (QI) est très élevé. Mais peu d'êtres humains acceptent de développer leur intelligence émotionnelle pour mieux se comprendre et ainsi augmenter leur estime de soi + leurs relations avec les autres.

Et il faut faire gaffe car, intelligence émotionnelle n'est pas synonyme de perfection ! Cela signifie simplement que nous avons une grande conscience de ce que nous sommes et de ce qui nous entoure. 

Si vous désirez en lire davantage sur le sujet, je vous réfère au lien suivant :

http://www.csc-scc.gc.ca/text/rsrch/reports/r150/r150-fra.shtml

Je vous laisse sur cette pensée :

Le chagrin aiguise les sens ; il semble que tout se grave mieux dans les regards, après que les pleurs ont lavé les traces fanées des souvenirs.  Romain Rolland (Jean-Christophe)

Bonne soirée ! Madame Sourire qui se laisse aller à pleurer plusieurs fois par jours dans l'attente de son opération...


Jour 32 : Travail de moine !

Jour 32

21 février 2013

15 heures! Ça m'a prit 15 grosses heures pour terminer le bilan annuel de la curatelle de mon paternel ! Et je ne compte pas le heures que j'y ai mis au début du mois de janvier. Ouf ! Quel travail de moine ! Tout consigner et ne rien oublier. Je suis quand même fière du résultat. J'ai l'impression de m'être déchargée d'un lourd poids...parfait pour mon mal d'épaule ! Sourire fendu jusqu'aux oreilles.

Je me suis ensuite rendue chez Bureau en Gros pour faire des copies du fameux bilan afin de pouvoir satisfaire tous les membres du conseil de curatelle. La photocopieuse ne fonctionnait pas bien et a avalé la moitié de mes originaux...mon coeur a cessé de battre !!! Heureusement, j'ai réussi à les récupérer avec l'aide du commis que je salue et remercie ! J'ai eu ma leçon ! L'an prochain, je numériserai mon travail et chaque parti aura son CDROM. Ce sera plus économique et écologique !

Au retour, j'ai fait une longue séance de Yoga , question de me calmer le gros nerf et j'ai longuement conversé avec Sacoche Sylvie qui a été d'une précieuse aide aide+écoute. Elle m'a aussi bien fait rire ma petite soeur de coeur ! Merci ! C'est si précieux les amies !

                    Sacoche Sylvie, alias la Romantique, dans le vent !


Sur cette preuve d'amour, je vous salue fidèles blogueurs ! Madame Sourire

Jour 31 : Exercice mental primordial !

Jour 31

20 février 2013

Comme l'opération aura lieu dans moins d'une semaine et que je dois éviter l'inflammation + les microbes, je dois concentrer mes efforts sur mon alimentation et la gestion de mon stress dans les jours qui suivront. Je diminuerai donc grandement mes entraînements de l'épaule car, comme me l'a expliqué mon Tortionnaire, en faire plus ne changera rien à ma condition. Je prévois donc avancer plusieurs dossiers, entre autres choses, terminer le bilan de la curatelle de mon paternel et faire la promotion des services de mon entreprise. J'aimerais aussi aller marcher, lire un peu et faire du yoga. Il est certain que je maximiserai mes heures d'écoute pour le concours à la radio car j'aurai moins de disponibilité la semaine prochaine et pendant la relâche scolaire.

C'est déjà tout pour aujourd'hui ! L'exercice mental m'attends...Madame Sourire

Jour 30 : Premier bilan...

Jour 30

19 février 2013

L'heure du premier bilan est arrivée ! Laissez-moi vous rappeler les objectifs que je m'étais fixés au départ ; le pourquoi du pourquoi ! 

J'ai eu une luxation de l'épaule en novembre 2012 et des complications se sont présentées dans les semaines qui ont suivi mon accident. Pour m'aider dans ma réhabilitation, j'ai cru bon modifier mon régime alimentaire. J'ai choisi de vaincre ma douleur (inflammation) en adhérant à l'alimentation ancestrale ou régime hypotoxique. Avec ce blogue, je voulais non seulement, relater mon expérience, mais consigner mes écrits pour m'aider à établir un lien entre mon nouveau mode alimentaire et ma guérison. J'avais également l'intention de me donner une discipline d'écriture quotidienne. Aie-je réussi ?

Dans l'ensemble, je répondrais par l'affirmative. Cependant, je n'ai pas réussi à le faire à 100%. En effet, j'ai fait quelques entorses à mon nouveau régime alimentaire pendant les weekends et lorsque je recevais des amis à souper. Il m'est également arrivé à trois reprises de me laisser tenter par une nourriture rapide et malsaine, mais combien bonne pour mon moral du moment ! Je peux par contre vous certifier qu'il y a un lien très étroit entre une mauvaise alimentation et plusieurs effets physiques indésirables tels des maux de ventre, des ballonnements, des douleurs à l'estomac, une plus grande fatigue et de la diarrhée. Dans mon cas, la réaction fut instantanée.

J'ai également pu établir un début de corrélation entre l'inflammation de mon épaule et une saine alimentation. Je me garde une réserve quant à mon analyse finale car mon opération et le reste de ma réhabilitation  peuvent encore changer l'orientation de ma petite enquête. Je devrai cependant être plus assidue à mon régime pour mettre de l'avant un résultat précis et recommandable.

Pour ce qui est de mon assiduité à l'écriture, mise à part les récits du weekends que je condense, je peux dire mission accomplie ! J'intègre quotidiennement un bloc d'écriture dans ma programmation. Je ne publie pas quotidiennement les messages car, je prends soin d'y ajouter des compléments de recherche et de corriger mes erreurs de syntaxe et d'orthographe. Mais, le but premier qui était de me discipliner est réussi ! 

Enfin, j'ai su intéresser plus d'une quarantaine de lecteurs à mes aventures. cela ne faisait pas partie de mes objectifs, mais j'en suis pas mal fière ! Si on aime lire mes récits d'épaule, on aimera sans doute lire l'histoire de ma séparation...

Merci pour votre accompagnement et pour votre fidélité ! Madame Sourire



vendredi 22 février 2013

Jour 29 : Aspiration et respiration !

Jour 29

18 février 2013

Derniers préparatifs avant l'opération. J'ai conversé avec une préposée de l'hôpital qui a confirmé la date de mon opération, fixé un rendez-vous téléphonique avec l'infirmer pour la veille de l'opération et m'a rappelé la longue liste de choses à faire et surtout, à ne pas faire avant la date fatidique. Heureusement, pour ma super mémoire à court terme qui fait parfois défaut ou devrais-je dire pour ma mémoire sélective, l'hôpital m'avait fourni un guide de préparation à la chirurgie. J'ai d'ailleurs, par l'entremise de ce guide, appris de nombreuses choses concernant la chirurgie.

Saviez-vous pourquoi il est essentiel d'être à jeun depuis minuit la veille (ne pas boire, ni manger...même pas de la gomme et ne pas avaler d'eau en se brossant les dents) ? Tentez une réponse.Est-ce que,  tout comme moi, vous pensiez que c'était pour ne pas influencer les résultats de vos prises de sang ? Et bien nous avons tord ! C'est plutôt parce qu'il y a un risque de vômir pendant l'anasthésie et le fait d'aspirer des vômissements  (aspiration) peut être très dangereux. Notre corps a des mécanismes très efficaces pour prévenir l'aspiration, mais ces derniers ne fonctionnent pas lorsque nous sommes inconscients. Très intéressant, bien que peu ragoûtant !

J'ai également parlé à mon tortionnaire. Il m'a rassuré sur les risques associés à l'intervention quant aux manipulations. Nous ne nous verrons pas cette semaine. Il faut éviter l'inflammation et comme le travail n'avance plus vraiment...cela ne sert rien ! Économisons une session. Elle sera assurément plus profitable après l'opération.

Je vais mettre l'emphase sur la relaxation cette semaine ! 

Madame Sourire 

lundi 18 février 2013

Jour 27 et 28 : Les Pipelettes !

Jour 27 et 28

16 et 17 février 2013


Connaissez-vous le terme Pipelettes ? Chez-nous, du moins selon ma mère, ce terme servait à nous qualifier mon frère, ma soeur et moi lorsque nous prenions un malin plaisir à nous étriver ! Trop souvent, nos séances de taquineries intensives se terminaient par un échange de coups surnois et un aller direct dans notre chambre pour une longue réflexion ! 

Je peux vous certifier qu'aujourd'hui, j'ai de l'empathie pour ma mère et j'envie sa patience ! Mais quelle fin de semaine de Pipelettes nous avons vécu ! Le spectre du SPM flottait assurément au dessus de la maison !

''Maman, elle me regarde de travers ! ''
''Maman, elle copie sur moi !''
''Maman, elle prend toute la place sur le sofa''
''Maman, elle en a eu plus que moi !''
''Maman,elle m'a poussé !''
''Maman, elle a eu l'ordinateur plus longtemps que moi !''
''Maman, elle me provoque !''
...

Point positif : Maman est toujours essentielle, même à l'adolescence ! Mais je ne me suis pas sentie très utile car, il m'a été impossible d'avoir une discussion sérieuse sur le sujet pour tenter de les raisonner et de leur démontrer l'importance d'entretenir une relation respectueuse entre elles ! Mes paroles entraient par une oreille et sortaient  par l'autre sans laisser de traces dans leur tête et ce, malgré les temps d'arrêt en chambre ! Par chance, tous les weekends ne se ressemblent pas !






Voici mes Pipelettes, il y a quelques années...

Nous avons quand même réussi à faire quelques démarches pour notre projet d'aménagement de chambres sans trop de heurts et j'ai assisté à leur prestation de patinage artistique solo sur la glace du quartier !

La maison sera bien vide demain, mais elle se remplira à nouveau de leurs éclats de rire et de leurs chimères à le relâche scolaire ! À bientôt mes Valentines ! xx

Madame Sourire




Jour 26 : Mes Valentines arrivent !

Jour 25

15 février 2013

Entraînement intensif ce matin en écoutant la radio de Québec pour être certaine de ne pas manquer l'appel de nos noms dans le cadre du concours souper de filles ! Ça défoule, y'a pas à dire ! On pense moins quand on s'active le body ! En fait, on pense quand même, mais comme nous sommes en action, nos pensées ne sont pas sédentaires...elles vagabondent et finissent par aller se ranger dans un tiroir de notre cerveau sur lequel on peut inscrire ''affaire classée...ou presque''.

Après avoir chassé mes idées angoissantes, je me suis lancée dans la création de sushis. 5 heures de bordel dans ma cuisine pour voir tout plein d'étoiles dans les yeux de mes Valentines qui arriveront de Québec par autobus en soirée ! Pizza sushi, Maki au saumon fumé et la crevette épicée, sushi dessert aux fraises et à la mangue, légumes tempura, avocado...tout le monde aura ses préférés ! Et tout cela, en écoutant la radio de Québec. J'avoue que c'est un peu stressant quand l'animateur fait l'appel des noms, que tu as oublié le combiné du téléphone dans la salle de bain et que tu as les mains remplies de riz collant !



Bref, ce fut une journée un peu fatigante pour mon épaule, mais très satisfaisante pour mon moral !

Bon weekend ! Madame Sourire


Jour 25 : Astar le robot de l'amour !

Jour 25

14 février 2013

Mes nuits sont agitées. L'opération me préoccupe. Mais est-ce que je crains davantage le moment ou la suite du moment ? Après réflexion, je dirais la suite du moment. Je crois que j'appréhende davantage la douleur post-opératoire et les limitations physiques que cela amène. Je commence à peine à mieux dormir et je m'acquitte de mes tâches au quotidien sans trop de douleur. Je dois penser aux avantages de cette opérations que je découvrirai en bout de ligne.

Chéri tente de me soutirer un sourire en me disant : '' Tu avoir un bras neuf ! '' . Et quand j'ai le malheur de me plaindre un peu de la douleur, il me répond : '' Je vais te régler ton affaire en te coupant le bras !''. Lorsqu'il me lance cette réplique, je pense à une ancienne publicité de l'association des amputés de guerre, Le robot disait : ''Moi je peux remettre mon bras, vous pas ! Soyez vigilants !''. Je rigole !


Par chance qu'il est là mon chéri ! Tous les jours, je remercie Dieu et sa défunte mère de l'avoir mis sur ma route ! Et pour lui témoigner encore une fois, toute ma gratitude et mon amour, je vais aller de ce pas, lui préparer un souper et une soirée des plus romantiques en ce jour de la St-Valentin !

Bonne soirée avec les amours de votre vie ! Madame Sourire

dimanche 17 février 2013

Jour 24 : Docteur Moïse

Jour 24

13 février 2013


Je vous présente le Docteur Paul Moïse, éminent chirurgien orthopédiste. C'est un médecin très compétent et passionné. Il est très drôle et attentif à vos besoins. Il est très expéditif; il aime que les situations soient précises et concises.Mais, dans son cas, rapidité rime avec efficacité ! Il travaille en étroite collaboration avec mon Tortionnaire qu'il qualifie comme étant le meilleur physiothérapeute. Je ne saurais le contredire !



Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec lui afin d'en savoir un peu plus sur mon état et sur les solutions à envisager pour une meilleur réadaptation de mon épaule. Il m'a confirmé que je souffrais d'une capsulite rétractile (tissus cicatriciels qui se rétractent autour de la capsule de l'épaule et qui cause de la raideur et de la douleur) et m'a suggéré de me faire opérer, le 26 février prochain, pour une manipulation de l'épaule. 

La manipulation sous anesthésie est généralement réservée aux malades chez qui persiste une limitation fonctionnelle de la mobilité de l'épaule après un traitement de rééducation. C'est moi ça ! Cette manipulation est suivie d'une infiltration de la bourse sous-acromiale (injection d'un corticoïde) pour soulager la douleur consécutive à la manipulation doit s'accompagner d'une rééducation très précoce, dans les 24 heures qui suivent. M. le Tortionnaire devra être prêt à me faire souffrir le lendemain de l'opération !

Bien que je sois en confiance avec le docteur Moïse et son équipe, je demeure craintive face à cette chirurgie. Les avis des spécialistes sont très partagés quant aux manipulation de l'épaule. Le risque de  complications majeures sont présents (fracture, déchirure de coiffe du rotateur, section des nerfs...). 

Le fait que je sois également atteinte du syndrome de Von Willebrand me rend également très nerveuse. En effet, cette maladie qui est causée par une anomalie du facteur du même nom (le facteur de coagulation sanguine 8) peut nuire au bon déroulement de cette chirurgie. Le facteur Willebrand est une protéine essentielles au processus normal de la coagulation et il est chargé de la formation des caillots sanguins pour enrayer les saignement. Lorsqu'il n'y a pas suffisamment de ce facteur dans le sang ou lorsqu'il ne fonctionne pas comme il devrait, le sang prend du temps à coaguler. En des termes plus simples, je suis constamment à risque hémorragie, tant interne qu'externe.

Ajoutez à cela un prolapsus de la valvule mitrale (petit souffle au coeur qui m'occasionne des baisses de pression) et je fais grimper mon angoisse au maximum pour l'anasthésie.

Il va décidément falloir que je relaxe ! Et chéri qui entre dans ses nouvelles fonctions deux jours plus tard...ouf ! On a connu pire, on va s'en sortir ! On a connu pire, on va s'en sortir !On a connu pire, on va s'en sortir !On a connu pire, on va s'en sortir !On a connu pire, on va s'en sortir !On a connu pire, on va s'en sortir !On a connu pire, on va s'en sortir !On a connu pire, on va s'en sortir !On a connu pire, on va s'en sortir !

Mantra mon ami ! Allez, je vais aller répandre la bonne nouvelle et tenter de me rassurer en même temps !

Bonne soirée ! Madame Sourire

vendredi 15 février 2013

Jour 23 : Cardio Latino

Jour 23

12 février 2013

Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec la comptable de l'entreprise pour mieux comprendre les rouages de l'impôt. J'ai reçu des félicitations pour mon bilan financier.Une tape dans le dos qui fait du bien lorsque tu n'y connaît rien ou presque dans ce domaine. Restera à corriger quelques éléments et produire l'inventaire du matériel que je possède. Ouf ! Rien qu'à penser que je devrai compter les milliers de perles qui sont entreposées dans ma caverne d'Ali-Baba, j'ai soudainement un haut le coeur !

Pas de douleur au bras, ni à l'estomac de la journée. Comme ça fait du bien ! J'en ai profité pour débuter mes exercices cardiovasculaires. La semaine précédent l'accident, je m'étais procurée le DVD de Nathalie Lambert '' Cardio Latino''. J'adore danser et comme je fais mes exercices seule, dans mon sous-sol, j'ai pensé que ce serait plus agréable de le faire en dansant. J'avais donc hâte de la découvrir. Je n'ai pas été déçue et je le recommande ! C'est très dynamique et entraînant. Il est certain que je ne suis pas encore capable de faire tous les mouvements adéquatement et que je me fatigue plus rapidement...trois mois d'inactivité physique, c'est un record pour moi ! Mais, tout vient à point à qui sait attendre...euh ! Est-ce qu'il y a une meilleure expression pour décrire la situation ? Je cherche, mais je ne trouve pas ! (rire)


Cela résume pas mal ma journée ! Alors, à demain pour le rendez-vous chez l'orthopédiste !

Madame Sourire


Jour 22 : Carpe Diem

Jour 22

11 février 2013

Ce matin, chéri et moi avons convenus du menu et de la programmation de cette semaine de l'ammmmmour ! 

Au menu : Sautés de légumes et crevettes aux arachides, poulet vapeur au gingembre, soupe tonkinoise au boeuf, fondue chinoise et sushis. Je conserve évidemment ma formule déjeuner avec mes craquelins de légumes et mon fromage de noix . Puis, je mange des salades de quinoa, de la verdure et du Touski (tout ce qui reste des soupers) au dîner. 

Au programme : des rendez-vous, des rendez-vous et des rendez-vous...chez l'orthopédiste, chez le Tortionnaire, chez la comptable,pour des Salons de Métiers d'Art et avec des clients des Carolliers. Un rendez-vous à ne pas manquer, celui de la St-Valentin avec mon amoureux et mes deux amours de filles !

En après-midi, suite à longue marche à l'extérieur et à une entraînement intensif de l'épaule, je suis allée rencontrer mon Tortionnaire afin qu'il évalue ma condition. Il a tout mesuré, même la longueur de mon...je blague ! Il a mesuré les degrés d'amplitude et a rédigé une note détaillée que je présenterai eu Docteur Moïse mercredi.À mon retour,j'ai profité de mon dernier lundi de congé avec chéri. À compter de la fin février, notre quotidien sera synonyme d'imprévu car chéri entrera dans ses nouvelles fonctions et pourra être appelé à quitter le domicile familial pour de longues périodes. Alors Carpe Diem...profitez du moment présent !

Carpe Diem : expression en latin issue d'une poème d'Horace que j'ai découvert dans l'excellent film '' La Société des poètes disparus ''...un classique à voir absolument !


Bonne soirée à tous ! Madame Sourire

mardi 12 février 2013

Jour 20 et 21 : Ma nourriture d'âme !

Jour 20 et 21

9 et 10 février 2013

Lorsque les enfants sont chez leur père, l'expression liberté prend un autre sens...celui d'un espace temps que je peux gérer à ma guise; selon mes propres désirs. J'offre, évidemment, quelques heures de loisirs à chéri (rire), mais comme monsieur préfère s'entraîner et s'acquitter de ses tâches ménagères en journée, nous en profitons ensemble en soirée et j'ai la liberté qu'il me faut le reste du temps !

Ce weekend, j'en ai profité pour passer du temps de qualité avec mes deux merveilleuses copines Nathalie et Julie. Avec l'une j'ai fait une longue promenade dans ma campagne et avec l'autre j'ai dégusté un copieux déjeuné. Avec les deux, j'ai exploré la profondeur de nos âmes et de nos amitiés ! C'était si bon...je me nourris de ces moments et de ces relations !

J'ai d'ailleurs pris une très grande décision, à l'aube de mes 40 ans : cette année, j'organiserai plusieurs grands weekends de célébrations. J'aimerais réunir , tour à tour, la famille de mon père, celle de ma mère, mes amis et d'anciens collègues. J'opterai pour la formule chalet dans les bois, question d'avoir un endroit de rassemblement, mais aussi l'opportunité de pouvoir s'évader en groupuscule. Les gens oublient à quel point ces rassemblements sont synonymes de ressourcement, d'appartenance et de bien-être. Ce serait également une grande occasion pour que les grands esprits se rencontrent. Il y a longtemps que je caresse ce désir de voir tous ces gens réunis, qui prennent le temps d'échanger  et de s'amuser sans avoir d'autres engagements que celui d'être présent à l'autre. 


Ceci dit, je n'ai pas négligé mon alimentation et mes exercices pendant cette fin de semaine de plaisir ! Je me suis permis de boire un café latté le matin et de manger un peu de fromage, sans plus. Je n'ai ressenti aucun effet indésirable dans mon estomac et mon bras ne m'a pas fait souffrir ! On progresse !

Demain, sera le début d'une semaine très chargée car je rencontre les spécialistes . À vos pronostics les amis !
Madame Sourire

Jour 19 : Parlons combinaisons...

Jour 19

8 février 2013

Journée de travail intensive sur mon corps et sur mes formulaires d'impôt !!! C'est la tempête dehors, j'en ai donc profité pour alterner exercices de calculs, exercices de rotations et exercices d'alcalinité. Il n'y pas à dire, j'ai été très productive !

Les exercices d'alcalinité sont les plus problématiques car non seulement il n'y a pas une grande variété d'aliments alcalins, mais je dois aussi combiner adéquatement les aliments sélectionnés pour favoriser la guérison de mon ulcère. 

Heureusement, je suis à l'aise avec les combinaisons alimentaires car j'ai appris à jongler avec toutes ces associations d'ingrédients lorsque mon aînée avait 1 an. En effet, ma Gabrielle a été hospitalisée à cet âge pour une raison qui nous est encore inconnue. On a supposé qu'en marchant à quatre pattes sur la terrasse de bois chez la gardienne, une écharde de bois se serait enfoncée dans son genou. Ce dernier a enflé considérablement. L'infection s'est propagée au reste de la jambe, ce qui nous a fait croire le pire soit, la présence de la bactérie mangeuse de chair. Heureusement, cette hypothèse a vite été écartée. Après deux semaines d'hospitalisation, tout était entré dans l'ordre, mais nous n'avons jamais vraiment su ce qui avait provoqué cette infection et nous ne saurons jamais précisément quelle était cette infection.

Ce que nous avons appris, par contre, c'est que ma fille souffrait d'anémie. J'avais peine à y croire puisque je l'avais allaitée pendant près d'un an sans lui donner aucun autre lait maternel substitut. J'avais également fait le passage recommandé par les médecins vers le lait de vache. À toutes mes interrogations, les médecins se sont contentés de répondre qu'elle buvait trop de lait donc, éliminait tout son fer. C'est en consultant une naturopathe, Mme Pierrette Desrochers (Salutations), que j'ai pu établir un lien entre le lait de vache et le manque de fer de mon enfant. C'est à ce moment précis que j'ai découvert l'alimentation ancestrale. Les produits laitiers avaient rendu la paroi intestinale de Gabrielle perméable au passage des bactéries. Elle éliminait également tout son fer par ces petites fissures internes. De plus, la trop grande ingestion de lait avec d'autres aliments ne favorisait pas une bonne absorption du fer et des autres vitamines dans son sang. Il fallait  donc changer les habitudes alimentaires de Gabrielle et combiner les aliments afin de remédier à cette carence. Le lait de vache a progressivement cédé sa place aux laits végétaux (soya, amande et riz) et nous avons fait entrer dans notre régime alimentaire, davantage d'aliments riches en fer tels les légumes verts, le foi, les légumineuses...). Nous avons également intégré quelques combinaisons alimentaires telles que manger les fruits 30 minutes avant les repas ou 3 heures après les repas, boire beaucoup d'eau entre les repas, éviter de combiner les protéines au repas...Force nous a été de constater, à la réception des analyses sanguines 6 mois plus tard, que l'absorption des vitamines et minéraux se faisait mieux car son taux de fer était revenu à la normale.
                                               Ma Gabrielle

Voici un lien fort détaillé sur les combinaisons alimentaires et l'alimentation vivante :

http://www.cfaitmaison.com/cru/combinaison.html


Soyez sans crainte, je ne suis pas toutes ces recommandations à la lettre. J'en ai adopté plusieurs mais je l'ai fait progressivement, au fil des années. J'accepte d'y porter attention davantage parce que j'en constate les bienfaits sur ma santé.

Sur ce paquet d'informations et cette tranche de vie, je vous souhaite une excellente fin de journée !

 Madame Sourire