samedi 2 mars 2013

Jour 37 : C'est le grand jour ! Première partie

Jour 37

26 février 2013

Vous comprendrez que j'ai rédigé cette portion du blogue avec un peu de retard...effets post-opératoires obligent !

Il y a longtemps que je n'avais pas dormi aussi bien ! Vive les massages de chéri ! N'eut été de la quantité phénoménale d'eau ingurgitée la veille en raison du fait que je devais être à jeun, j'aurais facilement pu fermer les yeux vers 22h00 et ne les ouvrir qu'au réveil vers 6h00. Mais, ma vessie qui contient pourtant 750 ml de ce précieux liquide qu'est mon urine, a atteint sa pleine capacité trois fois dans la nuit. Par chance, je suis capable de suivre le trajet jusqu'à la toilette les yeux entrouverts car, mes petits hamsters de cerveau auraient grimpé dans leur roulette et l'insomnie aurait eu raison de moi ! J'ai conservé juste assez de jus de pomme chaud (petite expression familiale pour décrire le précieux liquide) pour remplir le petit contenant stérile que je devais remettre aux infirmiers à mon arrivée.

Après une chaude douche, j'ai enlevé tous mes body-percing, enfilé des vêtements confortables et je me suis préparer un succulent petit-déjeuner. L'infirmier m'a ensuite appelé pour me rappeler d'être à jeun. Mouhahahaha ! Est-ce que je vous ai eu ? Et bien l'infirmière de l'accueil, elle, s'est fait prendre car je lui ai fait la blague lorsqu'elle ma posé la question fatidique ! Rappelez-vous, l'humour aide au stress !

Nous sommes arrivées à l'hôpital à l'heure convenue la veille, soit 7h30. L'infirmière est venir nous accueillir et m'a posé les questions d'usage. Puis, ce fut au tour de l'anesthésiste et du Dr Moïse. Fait rassurant, on a choisi de ne pas m'injecter (perfusion) de DDAVP,un médicament antihémorragique que je reçois normalement avant une intervention en raison de mon problème de coagulation sanguine et qui pourrait être responsable de ma capsulite. On m'a envoyé passer des radiographies, j'ai enfilé ma super jaquette sans bobette, mon bonnet de douche, mes superbes chaussettes couleur ciel et puis, j'ai attendu ou plutôt, on a attendu, encore et encore jusqu'à ce que le préposé aux bénéficiaires s'empare de ma civière vers 11h10.

Il était grand temps qu'on vienne me chercher car, chéri n'aurait pas survécu ! Il manquait de s'étouffer avec sa gorgée de café à chaque fois que j'osais bouger les jambes ! Comme il avait épluché le journal de Montréal au complet, ne voulait pas m'aider à faire le mot-croisé et avait tout analysé ce qui se déroulait autour dans les moindres détails (déformation professionnelle), il s'était donné comme mission de protéger activement son territoire de chasse contre tout regard qui oserait se diriger vers mon entre-jambe. AH! Ce chéri ! Blague à part, je commençais à avoir hâte moi aussi. À vrai dire, je me demandais si j'aurais le temps de me rendre chez mon Tortionnaire après l'opération car il devait quitter à 14h00.

Je me suis alors laisser porter vers la salle d'opération...

La suite dans la deuxième partie du récit...pour vous faire languir un peu ! Madame Sourire




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